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Cirque de l’Essonne

Le cirque de l’Essonne est un relief en amphithéâtre d’une superficie de plus de 130 hectares sculpté par un ancien méandre de la rivière Essonne qui a depuis fort longtemps migré plus à l’est.

Entouré des villes de Villabé, Lisses et Corbeil-Essonnes, face aux anciennes cités Darblay, cet espace circulaire de 130 hectares se compose de différents milieux naturels qui font toute sa richesse : ormaies, frênaies, zones humides, fossés, mares, espaces agricoles…

Un lieu d’exception

Longtemps laissé à l’abandon et victime de nombreuses dégradations, ce véritable poumon vert essonnien est aujourd’hui entre de bonnes mains.

Le cirque de l'Essonne, un des derniers espaces agricoles de Villabé
Le cirque de l’Essonne, un des derniers espaces agricoles de Villabé

Un cirque naturel de l’Essonne à protéger et… à partager

Cette particularité géologique est nichée entre les trois communes de Villabé, Lisses et Corbeil-Essonnes. Les accès à ce territoire sont peu aisés en raison de son enclavement entre l’autoroute du soleil A6 et la ligne D du RER.

Vue aérienne du Cirque de l'Essonne
Vue aérienne du Cirque de l’Essonne

Il est à la fois espace naturel fragile, par ses coteaux arborés ou ses boisements et un lieu dédié à de multiples activités à l’instar de l’agriculture ou d’autres pratiques plus discrètes telles que l’apiculture et des « jardins spontanés » pour ne pas dire « illégaux », reflets, sans doute d’un certain sentiment de liberté dans cette étendue en périphérie de notre village.

Le cirque de l’Essonne est en fait constitué d’une mosaïque de paysages :

  • En amont sur la partie constructible des coteaux, on peut apercevoir une antenne hertzienne et des habitations à Lisses, un collège et des logements sociaux à Villabé
  • En aval, du côté de Corbeil-Essonnes, un complexe sportif et des habitations
  • Dans sa partie centrale, on peut constater deux types de végétations, l’une spontanée et sauvage, avec des coteaux boisés, des friches agricoles humides (anciennes vignes ou vergers délaissés), l’autre, plus contrôlée, avec des champs cultivés (cultures essentiellement céréalières)

Il n’est pas interdit de penser que l’activité agricole contribue pour beaucoup à la qualité et à l’ambiance de ce site qui fait face à un patrimoine historique de Villabé : les anciennes cités DARBLAY bâties au XXe siècle pour loger les ouvriers de la papeterie.

Or, ce coin de verdure est malheureusement la cible de nombreuses et continuelles dégradations, souillé par des dépôts d’ordures sauvages et autres constructions anarchiques. Il doit d’ailleurs sa survie aux opérations de défrichage de l’agriculteur qui exploite les parcelles cultivées ainsi qu’à l’action d’associations locales qui veillent sur sa propreté en organisant régulièrement des opérations de nettoyage.

Deux zones sont ainsi imbriquées : un territoire global de 554 ha (zone ligne rouge), dans lequel se situe le périmètre d’une zone « cœur » de 134 ha (ligne verte), objet de toute notre attention puisque protégé en partie par le plan local d’urbanisme (zone N).

Étonnamment, le quartier de Robinson à Corbeil-Essonnes ne bénéficie pas encore du même statut de protection environnementale.

La commune de Villabé a évidemment la volonté de soutenir les opérations de préservation de ce territoire commun en participant aux opérations d’entretien du cirque. Elle a par ailleurs voulu le sanctuariser en s’appuyant sur un plan local d’urbanisme qui interdit toute construction en son cœur (zone N).

Un plan programme 2015-2020 a été élaboré en 2013 (puis mis en sommeil) par le Conseil général et le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement de l’Essonne (CAUE) afin de protéger & ouvrir le cirque naturel de l’Essonne. Les échanges entre les différents acteurs que sont les communes, la Communauté d’agglomération Evry Centre Essonne, le SIARCE et les associations locales devaient permettre d’orienter les projets et de signer une convention pour la mise en valeur du site. Gageons que le Conseil Départemental nouvellement élu saura redonner la priorité à notre environnement et trouver les budgets nécessaires.

En tout état de cause, il est désormais essentiel de se réapproprier cet espace de vie qui constitue pour les villabéens « un poumon vert » en totale rupture avec la ville. Il semble donc nécessaire d’améliorer les connexions et de permettre aux randonneurs à pied ou à vélo de profiter de cette richesse écologique grâce à des liaisons douces. On peut très bien imaginer la création dans un futur proche, de parcours sportif de santé ou d’un circuit à vocation pédagogique sur la faune et la flore.

À cet effet, nous devons tous ensemble communiquer sur cet espace afin de lui donner une identité, le rendre un peu plus visible grâce à des panneaux d’information, aménager des belvédères ou des balcons sur les hauteurs pour profiter des cônes de vue, prévoir le cas échéant des places de stationnement aux portes du cirque destinées aux différents visiteurs, associer les établissements scolaires à la préservation…

Notons que des chantiers « jeunes » de nettoyage du cirque naturel se dérouleront du 18 au 29 mai 2015 à l’initiative du SIREDOM et en association avec le SIARCE.

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